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Au coeur du vivant... un regard en conscience

Les artistes de l’atelier de Marie-Anne Mouton
Textes : Jacky Neff
2017
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Pinceau en étincelles

Marie-Anne Mouton
Textes : Pascale Wehr et Marie-Anne Mouton
2012
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A travers son parcours, la peintre Marie-Anne Mouton explore l’univers sensible du vivant. Chuchotement du végétal, grondement du minéral. L’atmosphère de ses œuvres porte le besoin impérieux de se relier à la respiration du monde. Au contact de ces éléments, apparaissent alors symboles et signes, puis une écriture au code mystérieux qui connecte l’humain à la nature.
Fidèle témoin de ce cheminement, le pinceau nous fait entrer dans l’intime de sa création. Pascale Wehr lui offre ses mots vibrants.
Elle l’appréhende comme un être sensible qui révèle émotions, sensations à travers ses poétiques digressions. Au-delà de la finesse du portrait de la peintre, l’auteur sonde l’occulte et charnelle genèse de l’œuvre et nous en livre l’écho juste et subtil.

Petits mondes de la forêt

Installations : Marie-Anne Mouton
Prises de vues : Geneviève Boutry
Préface et textes : Pierre Rabhi
Editions : Les Petites Vagues
2008
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Une rencontre, un même regard, deux artistes émerveillées voyageant au cœur de la nature. les images révèlent les univers magiques de la forêt. Elles représentent tantôt la nature brute saisie dans la fugacité de l’instant, tantôt transformée par leurs interventions avec les éléments du lieu. Marie-Anne Mouton et Geneviève Boutry nous montrent la nature telle qu’elle est, telle que chacun peut l’observer et nous donnent à voir ce qui souvent échappe à nos yeux : le monde sous les racines, sous les écorces et aux creux des arbres.

Arbre de silence au cœur de l’aurore naissante, mémoire millénaire de la roche incandescente.
Bien avant que les éléments, dans leurs querelles et leurs connivences, leurs colères et leurs réconciliations, créent la mesure avec la démesure, la cadence avec l’effervescence première, et l’ordre avec le chaos initial.
En ce temps-là, des quatre éléments, seule la terre manquait. Cette absence était pareille à un songe suspendu. Sachant que la complétude et l’avenir sans elle n’auraient pas lieu, les autres éléments décidèrent s’unir leurs pouvoirs d’alchimie pour la faire advenir…

Extrait de la préface de Pierre Rabhi

pierre rabhi

L’arbre, l’œil de la forêt

Installations et textes : Marie-Anne Mouton
Prises de vues : Geneviève Boutry
Preface : Tomi Ungerer
Editions : Hirlé
2001
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Entrer dans la forêt…
C’est comme passer à travers une toile vivante. Les yeux se mettent en connivence avec ses innombrables éléments qu’offre la nature, les esprits qui l’habitent et la condition unique qu’est l’instant. Les couleurs se créent, les lumières s’attardent et du fond des légendes, la forêt achemine le tableau vers sa forme. De cette inspiration directe, nos réalisons quelques modifications éphémères, parfois en grattant le bois, en rajoutant un peu de mousse, ou en enlevant quelques brindilles. Nous entrons alors dans un jeu de lignes, une écriture de terre s’ouvrant sur une ogive ou un cercle magique. Et souvent l’oeuvre est là, sans qu’on la touche. D’une boursouflure d’écorce surgissent des gargouilles, d’un fugace rayon de soleil apparaît un oeil et la porte d’un petit temple s’ouvre au pied de l’arbre. D’une blessure se crée une peinture en sève parfumée, des bâtons de mousses s’élèvent en sculptures et de ces forêts profondes, l’art reprend son souffle.


Marie-Anne Mouton